Pas de traduction française à ma connaissance
L'auteur fait partie du podcast Writing Excuses, qui donne chaque semaine des conseils d'écriture (en anglais).
Résumé :
Quel fan de Jane Austen et de fantasy n'a pas rêvé de rajouter un peu de magie dans ces romans d'amour? Mary Robinette Kowal l'a fait.
Le Glamour, art de créer des illusions, est un des arts féminins dont la maîtrise, comme le piano ou le dessin, désigne la femme accomplie. Jane Ellsworth y excelle. Mais hélas, elle manque de beauté, et s'achemine peu à peu vers le statut de vieille fille. Ce n'est pas le cas de sa jeune sœur Melody, peu douée pour les arts, mais jolie et pleine de vie.
Résignée, Jane tente d'arranger les affaires de cœur de sa sœur... Mais contre toute attente, c'est elle qui va vivre une histoire d'amour.
Mon avis :
J'ai acheté ce livre sans trop savoir à quoi m'attendre, pour lire quelque chose de chaque membre du podcast Writing Excuses (il ne me manque plus que Dan Wells).
Le but de ce roman est de faire une histoire à la Jane Austen, avec un élément de fantasy en plus. Théoriquement, ça devrait me plaire.
Le pari est à moitié réussi : on retrouve bien l'ambiance des histoires d'amour à la campagne de Jane Austen, les mots et les phrases d'époque... Mary Robinette Kowal arrive à y ajouter, avec plus de réussite même que Jane Austen, la frustration d'une jeune femme qui n'a le choix que de devenir un "ornement" de plus dans la maison de son mari, ou de rester une veille fille et une charge pour sa famille, sans nous surcharger de critique de la société...
Par contre, on passe presque totalement à coté du coté satyrique des romans de Jane Austen, de l'humour propre à cet auteur. Sans doute parce que l'histoire, vers la fin du livre, se détache du modèle pour nous donner une scène d'action à laquelle je ne m'attendais pas du tout.
J'étais curieuse de voir ce que l'auteur ferait avec le "glamour", la magie qu'elle a intégré dans le monde de Jane Austen. Le système est intéressant : il permet de créer des illusions, ce qui fait que cet art est devenu un art féminin au même titre de le dessin : il sert à décorer la maison... Mais Jane découvre vite que l'ont peut faire des choses bien plus intéressantes avec.
En bref : Malgré beaucoup de très bonnes idées, M. R. Kowal n'a pas réussi à m'emporter dans son univers. Je me suis un peu ennuyée, et j'ai été très déçue de l’absence de l'humour de Jane Austen. Je n'ai pas non plus apprécié le brutal changement de ton et d'atmosphère à la fin du livre.
Une lecture sympathique, mais sans plus.
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